« […] l’écriture a très souvent et a eu très souvent dans l’histoire une fonction cryptique. L’écriture sert à cacher. Elle ne sert pas seulement à communiquer. Elle sert aussi à cacher ce qu’on veut communiquer. Et surtout si l’on quitte précisément le pictogramme pour l’alphabet, autrement dit, il y a de toute évidence un envers noir de l’écriture et c’est cet envers noir qu’il nous faut faire exister. » Roland Barthes. Interview France Culture 1976. http://classes.bnf.fr/dossiecr/in-appre.htm
Chemins
Origine du projet
Le projet Écriture Blanche a vu le jour dans l’enceinte de l’Université Michel de Montaigne Bordeaux III en décembre deux mille neuf. Un travail photographique renseigne sur l’écriture de l’ensemble des bâtiments : une masse uniforme grise, morne, sombre. Paradoxal pour une université, lieu de culture, de savoir, de lumière. Dans l'ombre, une faculté de lettres… L’idée première est d'y laisser entrer la lumière. Une écriture serait la bienvenue. Une signature simple, codée et rythmée. Une mise en lumière par la graphie et par l'intention. L’écriture braille s’est alors imposée. Des cercles blancs, des cercles noirs de plus ou moins grandes dimensions. Aplatir le signe. Dévier son origine primordiale. Une écriture non-vue détournée de sa fonction tactile pour la transférer dans une sphère du visible. Lui donner la saveur d'une posture symbolique. S’adresser aux voyants par une écriture pour aveugles, pour mal-voyants. Le choix de la bibliothèque universitaire comme support à cette écriture s’est imposé. Lieu où se situe la mémoire de nos connaissances, la naissance des particules de nos espoirs. Le message était déjà écrit. Page blanche…
Existe-t-il un livre au monde qui ne commença par l’endroit d’une page blanche — dans sa forme, dans son espérance ? Y a-t-il un seul écrivain qui n’éprouva cette absence ? Un lieu entre deux d’un travail à venir. Un lien qui réunit tous les livres, tous les écrivains quelles que soient leurs époques, leurs langues, leurs écritures. La page blanche n’est pas encore support, elle le deviendra. Néanmoins, il existe un cas où cette espérance incorporera dans ses profondeurs mêmes, l’écriture qu’elle révélera. Une page blanche destinée à l’être pour toujours. Une empreinte en devenir d’une écriture du toucher. Une page blanche d’une écriture braille. Page blanche est un message qui s’adresse au lieu de nos mémoires. Il est ce par quoi nos empreintes digitales toucheront nos pupilles à travers des paupières fermées.
Le lieu est composé de parallélogrammes gris. En étirant la couleur première grise, obtenir du noir et du blanc. Rompre avec la rigueur des murs. Choisir l’endroit. Un long préau abîmé… sans fin. Des lignes tracées lointaines s’enfuient. Donner à voir. Écrire. Les gens tous vêtus de la même couleurs, fondus dans la promenade. Écrire. Mais écrire quoi ou plutôt comment et où ? La bibliothèque. Des trous agencés en série sur plusieurs lignes, sur plusieurs colonnes. Un code rythmé. Une serial écriture. Alentour, des bandes de vignes, d’immeubles, de routes. La bibliothèque. Des bandes verticales guidant des séries de trous carrés. À l’intérieur des rangées de monolithes renfermant on ne sait quel secret — non vu. Écrire. Rompre avec les angles. Un code visuel rond. Braille. Une écriture aveugle pour voyants. Verticale, telle une stèle portant des inscriptions non sculptées. Aplatir un signe pour le donner à voir. Détourner le code tactile en code visuel. Braille. Non une écriture noire [1] seulement une écriture blanche.
La première écriture
L’espace urbain a vu naître les premières écritures, il y a plus de cinq mille ans. Les premiers pas de l’urbanisation aux bords des fleuves accueillent les actes de commerce et font naître le besoin de sécuriser les transactions. Par un système ingénieux de document, les premières écritures binaires composées de trous et de traits apparaissent en périphérie des bulles-enveloppes. Écriture et lieu sont intimement liés. Cela se conçoit jusque dans le choix du matériaux qui porte l’apparence même de la future graphie. Ainsi, en Mésopotamie sur les bords du Tigre et de l’Euphrate, l’argile devint le support des premières écritures. Des écritures intégrant originellement le relief tout comme l’écriture braille qui nous intéresse.
Le langage articulé date d’environ cent mille ans (Références nécessaires). L’écriture apparaît simultanément en Mésopotamie et en Égypte dans la seconde moitié de IVe millénaire avant J.-C. On note trois grands systèmes d’écritures. Le système idéographique où chaque signe représente un objet (pictogramme) ou une idée (idéogramme) — se compose de milliers de signes. Le système syllabique où chaque signe représente un son — entre 80 et 120 signes. Le système alphabétique où chaque signe représente un son décomposé (plusieurs signes regroupés pour représenter un son) — 30 signes maximum. Les deux derniers découlent de l’invention du premier système.
Les documents connus les plus anciens sont les tablettes administratives d’Uruk [2]. Ils sont datés d’environ 3300 av. J.-C. — l’invention de la roue en pierre pleine précède cette date de 200 ans environ (surface cylindrique aplatie inscrivant en son centre un trou). L’écriture coïncide avec l’apparition et l’essor des villes près des fleuves. Les artisans, marchands, paysans, bergers, administrateurs sumériens se servaient de calculi pour leurs calculs— petits cailloux ou boulettes d’argiles de formes variées. Pour les transactions ils enfermaient la valeur totale en calculi dans une boule d’argile appelée bulle-enveloppe qu’ils scellaient avec un sceau. Ainsi, lors de litiges la bulle-enveloppe était brisée. Plus tard, des encoches et des trous furent gravés sur la surface des sphères d’argile pour représenter la valeur qui y était enfermée — rendant ainsi inutile le scellement des calculi. Les bulles-enveloppes s’aplatirent pour devenir tablettes d’argiles. Les premiers signes étaient des écritures comptables. Les chiffres venaient de naître : des encoches et des empreintes en formes de cercle et de cône. Ce qui était caché à la vue dans une sphère finit par s’exprimer en surface de l’objet. Par le fait d’aplatir un caché de forme sphérique on passa à un voir rectangulaire. Les premières écritures sont des chiffres composés de trous et de traits. Un code numérique virtuel comprenant une série de 0 et de 1. Les lettres découlèrent de cette agencement numérique. Opération intrigante, surprenante, étonnante puisque aujourd’hui, les écrits sont de nouveau transformés en code binaire et stockés dans des disques durs le plus souvent de la taille des tablettes d'argiles. Cinq mille ans plus tard le processus s'inverse. Ce qui était visible redevient invisible.
Les lettres n’apparurent que bien plus tard. Après les embryons de chiffres, des dessins représentant les marchandises émergent. Premiers pictogrammes, s’accouplant bientôt pour exprimer des actions ou des idées — des idéogrammes. Vers trois mille ans avant J.-C., les pictogrammes et idéogrammes donnent naissance aux signes-sons : signe-image > signe-idée > signe-son. Les signes basculent de 90° vers la gauche, le graphisme change. Les lignes courbes cèdent la place aux lignes droites que les scribes ne gravent plus mais impriment à l’aide d’un calame. Cette graphie compose l’écriture Cunéiforme. Elle se répand dans tout le proche-orient à partir du IIe millénaire avant J.-C. Pour essayer de simplifier cette écriture complexe, les scribes cherchèrent à réduire le nombre important de signes. Ainsi un même idéogramme servait à transcrire des actions ou choses voisines. Mais cette réduction nécessita l’invention d’un élément placé en début ou fin de mot, pour préciser le concept exprimé — le déterminatif [3]. Cependant, beaucoup de mots de significations différentes avaient le même son. L’invention du phonogramme permis de réduire considérablement le nombre de signe — par exemple, le signe de la bouche KA servit à exprimer le son Ka. Le premier alphabet connu est une écriture cunéiforme simplifiée d’une trentaine de signes. Il fut inventé vers le XIVe siècle avant J.-C., à Ougarit [4]. Au premier millénaire avant J.-C., les nomades araméens pénétrèrent en Mésopotamie et apportèrent un alphabet linéaire plus facile à apprendre. L’écriture cunéiforme à son apogée fut malgré tout supplantée par l’alphabet des araméens. Pourtant elle avait atteint un point tel que les initiés pouvaient y lire la genèse du monde [5].
Une écriture est toujours liée à une surface sur laquelle elle se déplace d’un point à un autre, en y laissant des traces. En ce sens elle intègre la fragilité du support qui la reçoit. Elle est ce par quoi le visible rend visite au non-visible, au non-accessible — la pensée. Elle peint la parole. Point de réflexion, origine même de l’étendue infinie… il n’est nul tracé, nulle dimension qui ne commencent par un point.
« Mais il existe une autre force, prenant naissance non pas dans le point mais à l’extérieur. Cette force se précipite sur le point ancré dans le plan, l’en arrache et le pousse dans une quelconque direction. La tension concentrique du point se trouvant ainsi détruite, le point disparaît et il en résulte un être nouveau, vivant une vie autonome et soumis à d’autres lois. C’est la ligne.» Wassily KANDINSKY, Point et ligne sur plan, Paris, Éditions Gallimard, folio essais, 1991, p. 62.
L’espace de l’écriture flirt avec la ligne, le texte se sculpte mais rien ne peut traduire dans son intégralité les couleurs de la voix. Les premières lectures dans l’antiquité suivaient des écritures continues. Puis apparaît le punctum [6], point entre chaque mot. Il donnera sa signification au terme ponctuation. Cette ponctuation qui permet la respiration de l’écriture. Respiration que l’on retrouve également entre chaque lettre, chaque mot, chaque signe sous la forme d’une espace blanche [7] infinie. Une partie visible, une partie cachée.
Écriture braille
« Le braille est un système d’écriture tactile à points saillants, à l’usage des personnes aveugles ou fortement malvoyantes. » https://fr.wikipedia.org/wiki/Braille
C’est à Louis BRAILLE (Paris 1809-1852) que l’on attribue l’invention du système d’écriture à point actuel, bien que ce procédé fut inventé auparavant. Francesco LANA de TERZI [9] au XVIIe siècle mit en place un système de lecture et d’écriture en relief avec des points et des lignes. Par la suite Valentin HAüY (1745-1822) créa en plus d’un nouveau système, une école expérimentale pour enfants aveugles. Plus tard, Charles BARBIER de LA SERRE militaire à la retraite inventa la sonographie [10]. Ce système nommé également écriture nocturne inventé en 1808 était destiné au départ à un usage militaire mais face au refus de l’armée, BARBIER de LA SERRE s’adressa aux aveugles. C’est lors d’une démonstration à l’Institut Royal des Jeunes Aveugles créé par Valentin HAüY que Louis BRAILLE, élève dans cette école, pris connaissance des travaux de BARBIER de LA SERRE. La sonographie étant un système complexe, Louis BRAILLE le simplifia pour donner l’écriture braille actuelle. Il n’a alors que treize ans. Les caractères sont transcrits en signes composés de six points sur deux colonnes. Les points sont numérotés de haut en bas et de gauche à droite. En 1829, sorti le premier livre exposant sa méthode [11].
Rencontre
On évoque souvent en parlant du braille, les termes de code braille car c’est un système normé, structuré destiné par convention à représenter et à transmettre une information. Cette écriture ne forme pas une traduction mais une transcription. L’écriture braille transcrit les lettres de l’alphabet, la ponctuation, les chiffres, les notes de musiques, les signes mathématiques, les symboles… C'est une écriture presque universelle. L’apprentissage tactile est très difficile — la peau doit s’habituer à son secret. Tout comme les premières écritures mésopotamiennes, le braille intègre le relief. Toutefois, si l’une aspire à être vue en creux, l’autre pointe du doigt les empreintes qui vont la lire.
Les écritures mésopotamiennes sont faites pour être vue — encore aujourd’hui. Le support se creuse libérant un modelé inverse permettant la lecture. Presque un enfantement. La tablette d’argile est ensuite donnée au soleil pour que l’écriture puisse être fixée à jamais. L’écriture braille se destine au sens du toucher et se lit en bosses. Elle est circonscrite à l’échelle de quelques millimètres dans sa lecture. Les bosses et l’espace les séparant sont normées. Elle n’est pas faite pour être vue — aucune matière autre que le support ne peut créer le contraste. Le matériau se déforme pour donner naissance à l’écriture. La page est blanche mais pourrait tout aussi bien être noire. Elle commence toujours par des chiffres positionnés en haut sur la page, référant le sens de lecture. Il n’y a aucune mise en forme. Comme les écritures mésopotamiennes, l’utilisation de déterminatifs orientent le décryptage. Ainsi certains pictogrammes non-lus déterminent ce qui suit comme étant un chiffre, un symbole, une majuscule, etc. Ces déterminatifs ont permis la réduction du nombre de signes dans les premières écritures et ont donné naissance à l’alphabet tel que nous le connaissons aujourd’hui. Quatre à cinq pages de braille sont nécessaires pour retranscrire une page d’écriture noire (l’écriture des voyants) — peut-être en est-il de même pour les écritures cunéiformes. Ce sont en général des machines qui embossent un papier épais, généralement sur une seule face, le texte étant pointé de façon inverse sur le verso [12] de la page à lire. Les inscriptions cunéiformes étaient réalisées avec l’aide d’un calame.
Le code formel originel présent à la périphérie des bulles-enveloppes établit encore une relation complice entre les deux écritures. Les mésopotamiens inventèrent il y a plus de 5000 ans des mathématiques basées sur le système sexagésimal (en base 60) dont certaines mesures — notamment du temps, les heures, les minutes, les secondes mais aussi le calcul des angles en degrés — restent encore aujourd’hui le système de référence [13]. Les traits sur les bulles-enveloppes marquaient l’unité tandis que les trous représentaient une valeur de dix. Plus tard, sur les tablettes jusqu’à six trous pouvaient être accolés. L’écriture braille se décompose en six points sur deux colonnes. La valeur numérique composée de traits et de trous oriente la pensée vers le code binaire informatique comprenant une valeur nulle ou une valeur non-nulle, des zéros et des uns, le courant passe ou ne passe pas, la lumière se donne à voir ou les ténèbres se jouent du code. L’écriture braille recouvre cette ambivalence graphique entre une présence et une absence. Un fait remarquable attire l’attention : quelques formes numériques enfermées invaginent l’enveloppe qui les emprisonne faisant naître les premières graphies binaires, enfantant chiffres puis lettres, devenant plus que des aides-mémoires. Aujourd’hui codées de nouveau en séries alignées de zéros et de uns, elles s’engloutissent dans les limbes de nos éphémères disques durs ayant la forme des premiers supports de l’écriture (des tablettes d’argiles) — 5000 plus tard le schème s’inverse.
L'idée
Le projet né dans l’enceinte de l’Université Bordeaux III intitulé Écriture blanche est la proposition d’un code visuel nouveau s’appuyant sur les écritures braille et cunéiformes — choisi tant pour sa dimension symbolique que pour la simplicité et l’efficacité de sa forme graphique. Le projet transfère le code tactile du braille, imperceptible par l’ensemble de la communauté, dans la sphère du visible. L’écriture s’adressant aujourd’hui aux voyants, son relief natif n’est plus nécessaire. Elle se libère de l’espace confiné à quelques millimètres pour atteindre des dimensions variables et s’affirmer en tant qu’écriture dans l’espace de nos villes. Nos images composées, débordantes d’écritures hétérogènes ne captent plus nos sensibilités. Un code graphique simple, originel et répétitif, une série épurée se démarquant des repères intégrés attirera l’œil des attentifs errants. À l’époque du numérique, une écriture aux composantes binaires ne peut qu’insuffler une respiration aux différents sites. Des cercles noirs, visibles. Des cercles blancs sur fond blanc, non-visibles. Et inversement. Une écriture intrigante sur les murs de la cité. Codée et rythmée, elle s’érige dans l’espace urbain qui a fait naître les premières écritures, il y a plus de cinq mille ans. Inscrite sur la surface de bâtiments choisis pour leur force symbolique, la qualité de leur structure, ou encore leur emplacement stratégique, elle livre à la ville des signes voyants dont les messages semblent silencieux. Car l’écriture « […] ne sert pas seulement à communiquer. Elle sert aussi à cacher ce qu’on veut communiquer » nous dit Roland Barthes. La mise en circulation d’un alphabet-braille au moyen d’autocollants participera à la sensibilisation du public à cette nouvelle graphie. Circulant dans et entre les villes, les pays, par le biais de véhicules; se propageant tel un rhizome dans l’espace et le temps, enrichissant la connaissance d’une écriture aujourd’hui visible.
Par la singularité de son mode de diffusion et la multitude de ses variations ce projet expansif nous invite à repenser les territoires de l’art. Chacun de nous devient acteur, participant ainsi à une initiative qui pense autrement le Monde de demain, un Monde qui, faisant le constat de l’autre dans sa différence envisage de nouveaux outils de communication.
[2] Ancienne capitale du pays de Sumer. Actuellement Warka en Irak.
[3] Déterminatif que l’on retrouve également dans l’écriture braille pour indiquer une majuscule par exemple.
[4] Ville de la côte syrienne. Cf. Abécédaire Ougarit.
[5] http://classes.bnf.fr/dossiecr/sp-cune4.htm — Consultation du site janvier 2010.
[6] « L’Antiquité utilisait une écriture continue (la scriptio continua) et la lecture était faite à voix haute. Dans les inscriptions latines, on commence par mettre un point (punctum) entre chaque mot, d’où l’étymologie du mot « ponctuation ». Cf. KANDINSKY Wassily, op. cit., p. 2 http://classes.bnf.fr/dossiecr/si-parol.htm — Consultation du site janvier 2010.
[7] « Le premier signe de ponctuation a été le blanc entre les mots ; apparu tardivement dans les manuscrits, ce blanc est aujourd’hui une convention si admise qu’il nous serait très difficile de déchiffrer un texte où les mots ne seraient pas séparés. […] Ce qu’on appelait la scriptio continua, l’écriture sans blanc, s’est pratiquée jusqu’au XIIe siècle en Angleterre, même si des points permettaient de faciliter la lecture du texte. Mais le blanc entre les mots s’est généralisé à partir du VIIe siècle. » http://classes.bnf.fr/ecritures/arret/signe/ponctuation/05.htm — Consultation du site mai 2011.
[8] Écriture cunéiforme. http://classes.bnf.fr/dossiecr/sp-cune4.htm — Consultation du site mai 2011.
[9] Mathématicien, naturaliste italien né en 1631. Inventa le système LANA http://fr.wikipedia.org/wiki/Système_Lana — Consultation du site janvier 2010.
[10] Système basé sur l’impression de douze points en reliefs pour transcrire des sons.
[11] https://fr.wikipedia.org/wiki/Braille — Consultation du site janvier 2010.
[12] Pour une impression recto-verso, la page comporte des trous et des bosses.
[13] Denis GUEDJ, Les mathématiques expliquées à mes filles, Paris, Éditions du Seuil, 2008, p. 50-51